Soutenez le temps long de l’Université populaire des luttes !

En avril 2023, l’association Organisez-Vous ! lance pour la première fois une campagne de dons, afin de soutenir le temps long de l’éducation populaire et la transmission des récits de luttes.

Salut !

Tu t’intéresses à la transmission des savoirs militants ? Tu veux prendre part à la visibilisation des récits de luttes ? Tu es à la recherche d’outils d’organisation collective ? Alors on a besoin de ton aide !

Je commence par me présenter : je suis Camille, et j’ai rejoint l’équipe salariée d’Organisez-vous ! en janvier pour soutenir la structuration de l’association sur la durée ((gouvernance, communication…et levée de fonds !)) Avant ça, j’ai été la présidente de l’association et encore avant ça, une bénévole au sein de l’Université populaire des luttes.

Quand j’ai découvert Organisez-vous !, je n’avais jamais entendu parler d’organisation collective, je ne connaissais pas d’espaces au sein desquels je pouvais apprendre et partager du savoir militant

La difficile transmission des savoirs militants

Peur de ne pas être assez déconstruite, méfiance envers les personnes moins radicales que moi, pression à utiliser les bons mots…. débarquer dans le monde militant n’a pas été facile, et je me suis beaucoup demandée si j’en avais fait assez pour “mériter” ma place. Grâce à un article sur le site d’Organisez-vous !, j’ai découvert qu’il existait un concept pour parler de ce phénomène : le radicalisme rigide, formulé par Carla Bergman et Nick Montgomery. Iels nous expliquent que les causes de ce phénomène sont bien trop complexes pour pointer qui que ce soit du doigt. En revanche, les conséquences peuvent être très concrètes : réticence à faire preuve de pédagogie, peur d’être jugé·e si l’on pose la mauvaise question, manque de confiance pour apprendre les un·es des autres… L’injonction à la pureté militante fait bien des dégâts !

Chez Organisez-vous ! je me suis sentie accueillie avec bienveillance, et je me suis investie au fur et à mesure dans l’association.

En 2021, j’ai participé à la campagne d’écoute de l’association, un travail de fourmi au cours duquel nous sommes allé·es à la rencontre de plus de 100 militant·es pour comprendre les manques et les besoins du monde militant français en termes d’organisation collective. Premier·es concerné·es auto organisé·es en collectif, personnes syndiquées, salarié·es d’associations…. La plupart des personnes avec qui je suis allée discuter partageaient le même constat : nous avons beaucoup à apprendre les un·es des autres, et faire converger les luttes est indispensable pour construire des stratégies de long terme qui mènent à la victoire. Mais c’est très compliqué ! Entre la mise en compétition par les financeurs, le contrôle de certain·es fondateur·rices sur les choix du collectif et le manque de moyens matériels, la collaboration est rarement une priorité. 

Transmission des savoirs, joie militante, création de ponts entre les luttes… ce sont de beaux principes, mais qui ne sont pas si faciles à mettre en place ! L’urgence des luttes et le manque de moyens empêchent souvent de prioriser ces enjeux, et notre campagne d’écoute nous a montré qu’il existe très peu de ressources dédiées à ces sujets en France. Beaucoup d’organisations proposent des méthodes et de l’accompagnement sur les enjeux de mobilisation, mais très peu d’espaces existent pour explorer et partager les méthodes d’organisation collective et leur histoire. C’est pourquoi, afin de contribuer à la solidarité entre militant·es et à la transmission des méthodes d’organisation collective, nous avons alors choisi de créer l’Université populaire des luttes (UPL).

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L’université populaire des luttes

Avec l’UPL, notre volonté est de donner une vraie place à la recherche et au partage du savoir militant, sous l’angle de l’organisation collective et de la structuration des groupes. Notre rêve, c’est que les militant·es français·es puissent se retrouver dans des espaces d’éducation populaire bienveillants dans lesquels la complémentarité des luttes est valorisée, le partage encouragé et l’erreur possible. Ainsi, chacun·e d’entre nous se sentirait mieux outillé·e pour remporter des victoires, et pourrait prendre le recul nécessaire pour pouvoir lutter sans se cramer. 

Dans cet état d’esprit, nous avons commencé par traduire depuis l’anglais des textes clefs du ‘community organizing’ anglo-saxon, pour analyser ces méthodes dans le contexte français. Définition de l’organisation collective, traduction de la tyrannie de l’horizontalité de Jo Freeman, analyse des raisons pour lesquelles il faut dépasser Saul Alinksy… Les premiers articles sont écrits par Jean-Michel, le fondateur de l’association, ainsi que par des bénévoles ponctuel·les et par : Chloé, qui rejoint l’équipe salariée en octobre 2020, et Alix, qui construit le site internet de l’association, qui deviendra son centre de ressources. Cette étape puise dans la mémoire de l’organisation collective, et pose les bases de l’édifice qu’allait devenir l’UPL, dans une période où notre équipe est très petite et où les confinements successifs empêchent les rencontres “en vrai”. Cependant, le format écrit limite l’interactivité avec les lecteur·ices, et nos références restent très centrées sur le monde anglo-saxon. Après deux années de structuration, il est temps pour nous d’élargir nos horizons !

En 2022 s’ouvre une période d’expérimentation pour l’UPL. Suite à un appel à bénévoles, quinze personnes intègrent le projet ! Coordonné·es par Chloé, nous nous répartissons en dossiers thématiques et nous mettons au travail par petits groupes. Au cours de l’année, nous publions les dossiers ‘S’organiser face au mensonge’ puis “Lutter sans se crâmer”, et nous organisons un festival de la joie militante qui réunit une cinquantaine de personnes et des collectifs tels que RaiZes Arrechas, le collectif des sans papiers 75 et Extinction Rebellion.

Dans le même temps, le soutien d’une fondation nous permet de varier les formats avec les Séminaires des luttes (des ateliers en ligne pour découvrir des luttes inspirantes) ou encore Les Coulisses de la lutte (une série documentaire réalisée par Narimane Baba Aissa). Ça y est, l’Université populaire des luttes n’est plus limitée à des articles et traductions mais s’est ouverte à des formats variés et des récits de luttes françaises grâce à la force du collectif !

Consolider l’équipe

Cependant, malgré ces belles victoires, nous touchons les limites de notre mode de fonctionnement. Sur 4 dossiers lancés, seuls 2 ont vu le jour. Déjà investi·es dans leurs propres luttes ou travaillant à temps plein, de nombreux·ses bénévoles ont dû renoncer à participer à l’UPL. Côté équipe salariée, nous n’avions pas prévu que la coordination de bénévoles prendrait autant de temps et cela affecte les autres activités de l’association. Pour renforcer ce que nous avons commencé à construire collectivement, nous tournons une nouvelle page pour l’année 2023.  Nous prenons la décision de marquer une différence entre les participant·es de l’UPL (celleux qui vont participer à nos activités et lire nos articles) et les contributeur·ices (celleux qui vont nous aider à les organiser et les fabriquer !) et nous agrandissons l’équipe grâce à deux recrutements:

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Celui de Sébastien en novembre 2022, qui lance la Veillée militante dans le Libournais.  Il s’agit d’une communauté de partage entre militant·es, en milieu rural, qui vise à pratiquer l’éducation populaire et à découvrir l’organisation collective.. L’occasion de faire vivre les ressources de l’UPL !

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Celui d’Eléa et de Henrique en février 2023, pour créer des espaces d’éducation populaire militante auprès d’étudiant·es. Nos premières actions ont lieu à Lille (où nous allons à la rencontre des étudiant·es sur le campus de Lille Pont de Bois) et à Aix-Marseille (où nous proposons aux étudiant·es en grève une introduction aux méthodes d’organisation collective).

En parallèle, l’ensemble de l’équipe d’Organisez-vous! continue à :

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Partager un corpus de texte et d’outils accessibles à toutes/tous et qui grandit de mois en mois

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Créer des espaces de soin et de prise de recul, hors de la mêlée et de la tyrannie de l’urgence (comme l’immersion de Clara Houin, coordinatrice de la plateforme de soutien aux migrant·es de Calais, accueillie au sein de l’équipe pendant 2 semaines en février 2023)

 

De gauche à droite : Eléa, Sébastien, Jean-Michel, Clara et Henrique

Prioriser le temps long malgré l’urgence permanente

Et nous voici aujourd’hui en avril 2023… que de chemin parcouru ! D’une poignée de geeks qui écrivent des articles derrière leurs ordinateurs, l’UPL est devenu un projet multiforme, collectif et vivant ! Nous sommes fièr·es des réalisations passées et déterminé·es pour les projets à venir. Face à l’urgence permanente des enjeux qui nous touchent (comme la montée en puissance du capitalisme autoritaire et l’inaction totale sur les questions climatiques), et dans un contexte où le militantisme est de plus en plus réprimé et précarisé, nous voulons construire un lieu solide de ressourcement, dédié au renouvellement des stratégies et des imaginaires. C’est un défi qui demande beaucoup de travail, qui ne sera possible que si nous pouvons nous projeter dans la durée.

Or, nous l’avons bien compris ces dernières années : le temps long est rarement priorisé et ne rentre quasiment jamais dans les cases tyranniques des appels à projets. Nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien de deux fondations qui valorisent la puissance de la patience. Mais cela ne suffit pas à atteindre nos ambitions et alimente une dépendance qui nous fragilise. Il faut nous rendre à l’évidence :  la révolution ne sera pas subventionnée, et il est temps que nous nous tournions vers notre communauté pour renforcer notre indépendance politique et financière. 

 

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, nous souhaitons développer un mode de financement qui repose sur la puissance du nombre et la force d’une communauté : l’appel aux dons !

Salut !

Tu t’intéresses à la transmission des savoirs militants ? Tu veux prendre part à la visibilisation des récits de luttes ? Tu es à la recherche d’outils d’organisation collective ?

Je commence par me présenter : je suis Camille, et j’ai rejoint l’équipe salariée d’Organisez-vous ! en janvier pour soutenir la structuration de l’association sur la durée (gouvernance, communication et levée de fonds !). Avant ça, j’ai été la présidente de l’association et encore avant ça, une bénévole au sein de l’Université populaire des luttes.

Quand j’ai découvert Organisez-vous!, je n’avais jamais entendu parler d’organisation collective, je ne connaissais pas d’espaces au sein desquels je pouvais apprendre et partager du savoir militant.

La difficile transmission des savoirs militants

Peur de ne pas être assez déconstruite, méfiance envers les personnes moins radicales que moi, pression à utiliser les bons mots…. débarquer dans le monde militant n’a pas été facile, et je me suis beaucoup demandée si j’en avais fait assez pour “mériter” ma place. Grâce à un article sur le site d’Organisez-vous !, j’ai découvert qu’il existait un concept pour parler de ce phénomène : le radicalisme rigide, formulé par Carla Bergman et Nick Montgomery. Iels nous expliquent que les causes de ce phénomène sont bien trop complexes pour pointer qui que ce soit du doigt. En revanche, les conséquences peuvent être très concrètes : réticence à faire preuve de pédagogie, peur d’être jugé·e si l’on pose la mauvaise question, manque de confiance pour apprendre les un·es des autres… L’injonction à la pureté militante fait bien des dégâts !

Chez Organisez-vous ! je me suis sentie accueillie avec bienveillance, et je me suis investie au fur et à mesure dans l’association. En 2021, j’ai participé à la campagne d’écoute de l’association, un travail de fourmi au cours duquel nous sommes allé·es à la rencontre de plus de 100 militant·es pour comprendre les manques et les besoins du monde militant français en termes d’organisation collective. Premier·es concerné·es auto organisé·es en collectif, personnes syndiquées, salarié·es d’associations…. La plupart des personnes avec qui je suis allée discuter partageaient le même constat : nous avons beaucoup à apprendre les un·es des autres, et faire converger les luttes est indispensable pour construire des stratégies de long terme qui mènent à la victoire. Mais c’est très compliqué ! Entre la mise en compétition par les financeurs, le contrôle de certain·es fondateur·rices sur les choix du collectif et le manque de moyens matériels, la collaboration est rarement une priorité. 

Transmission des savoirs, joie militante, création de ponts entre les luttes… ce sont de beaux principes, mais qui ne sont pas si faciles à mettre en place ! L’urgence des luttes et le manque de moyens empêchent souvent de prioriser ces enjeux, et notre campagne d’écoute nous a montré qu’il existe très peu de ressources dédiées à ces sujets en France. Beaucoup d’organisations proposent des méthodes et de l’accompagnement sur les enjeux de mobilisation, mais très peu d’espaces existent pour explorer et partager les méthodes d’organisation collective et leur histoire. C’est pourquoi, afin de contribuer à la solidarité entre militant·es et à la transmission des méthodes d’organisation collective, nous avons alors choisi de créer l’Université populaire des luttes (UPL). 

L’Université populaire des luttes

Avec l’UPL, notre volonté est de donner une vraie place à la recherche et au partage du savoir militant, sous l’angle de l’organisation collective et de la structuration des groupes. Notre rêve, c’est que les militant·es français·es puissent se retrouver dans des espaces d’éducation populaire bienveillants dans lesquels la complémentarité des luttes est valorisée, le partage encouragé et l’erreur possible. Ainsi, chacun·e d’entre nous se sentirait mieux outillé·e pour remporter des victoires, et pourrait prendre le recul nécessaire pour pouvoir lutter sans se cramer. 

Dans cet état d’esprit, nous avons commencé par traduire depuis l’anglais des textes clefs du ‘community organizing’ anglo-saxon, pour analyser ces méthodes dans le contexte français. Définition de l’organisation collective, traduction de la tyrannie de l’horizontalité de Jo Freeman, analyse des raisons pour lesquelles il faut dépasser Saul Alinksy… Les premiers articles sont écrits par Jean-Michel, le fondateur de l’association, Chloé, qui rejoint l’équipe salarié en octobre 2020 et des bénévoles ponctuel·les avec le soutien d’Alix, qui construit notre site internet et le transforme progressivement en centre de ressources. Cette étape puise dans la mémoire de l’organisation collective, et pose les bases de l’édifice qu’allait devenir l’UPL, dans une période où notre équipe est très petite et où les confinements successifs empêchent les rencontres “en vrai”. Cependant, le format écrit limite l’interactivité avec les lecteur·ices, et nos références restent très centrées sur le monde anglo-saxon. Après deux années de structuration, il est temps pour nous d’ouvrir nos horizons !

En 2022, s’ouvre une période d’expérimentation pour l’UPL. Suite à un appel à bénévoles, quinze personnes intègrent le projet ! Coordonnées par Chloé, nous nous répartissons en dossiers thématiques et nous mettons au travail par petits groupes. Au cours de l’année, nous publions les dossiers ‘S’organiser face au mensonge’ puis “Lutter sans se crâmer”, et nous organisons un festival de la joie militante qui réunit une cinquantaine de personnes et des collectifs tels que RaiZes Arrechas, le collectif des sans papiers 75 et Extinction Rebellion.

Dans le même temps, le soutien d’une fondation nous permet de varier les formats avec les Séminaires des luttes (des ateliers en ligne pour découvrir des luttes inspirantes) ou encore Les Coulisses de la lutte’ (une série documentaire réalisée par Narimane Baba Aissa). Ça y est, l’UPL n’est plus limitée à des articles et traductions mais s’est ouverte à des formats variés et des récits de luttes françaises grâce à la force du collectif !

Consolider l’équipe

Cependant, malgré ces belles victoires, nous touchons les limites de notre mode de fonctionnement. Sur 4 dossiers lancés, seuls 2 ont vu le jour. Déjà investi·es dans leurs propres luttes ou travaillant à temps plein, de nombreux·ses bénévoles ont dû renoncer à participer à l’UPL. Côté équipe salariée, nous n’avions pas prévu que la coordination de bénévoles prendrait autant de temps et cela affecte les autres activités de l’association. Pour renforcer ce que nous avons commencé à construire collectivement, nous tournons une nouvelle page pour l’année 2023.  Nous prenons la décision de marquer une différence entre les participant·es de l’UPL (celleux qui vont participer à nos activités et lire nos articles) et les contributeur·ices (celleux qui vont nous aider à les organiser et les fabriquer !) et nous agrandissons l’équipe grâce à deux recrutements:

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Celui de Sébastien en novembre 2022, qui lance la Veillée militante dans le Libournais.  Il s’agit d’une communauté de partage entre militant·es, en milieu rural, qui vise à pratiquer l’éducation populaire et à découvrir l’organisation collective.. L’occasion de faire vivre les ressources de l’UPL !

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Celui d’Eléa et de Henrique en février 2023, pour créer des espaces d’éducation populaire militante auprès d’étudiant·es. Nos premières actions ont lieu à Lille (où nous allons à la rencontre des étudiant·es sur le campus de Lille Pont de Bois) et à Aix-Marseille (où nous proposons aux étudiant·es en grève une introduction aux méthodes d’organisation collective).

De gauche à droite : Eléa, Sébastien, Jean-Michel, Clara et Henrique

En parallèle, l’ensemble de l’équipe d’Organisez-vous! continue à :

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Partager un corpus de texte et d’outils accessibles à toutes/tous et qui grandit de mois en mois

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Créer des espaces de soin et de prise de recul, hors de la mêlée et de la tyrannie de l’urgence (comme l’immersion de Clara Houin, coordinatrice de la plateforme de soutien aux migrant·es de Calais, accueillie au sein de l’équipe pendant 2 semaines en février 2023)

 

Prioriser le temps long, malgré l’urgence permanente

Et nous voici aujourd’hui en avril 2023… que de chemin parcouru ! D’une poignée de geeks qui écrivent des articles derrière leurs ordinateurs, l’UPL est devenu un projet multiforme, collectif et vivant ! Nous sommes fièr·es des réalisations passées et déterminé·es pour les projets à venir. Face à l’urgence permanente des enjeux qui nous touchent (comme la montée en puissance du capitalisme autoritaire et l’inaction totale sur les questions climatiques), et dans un contexte où le militantisme est de plus en plus réprimé et précarisé, nous voulons construire un lieu solide de ressourcement, dédié au renouvellement des stratégies et des imaginaires. C’est un défi qui demande beaucoup de travail, qui ne sera possible que si nous pouvons nous projeter dans la durée. 

Or, nous l’avons bien compris ces dernières années : le temps long est rarement priorisé et ne rentre quasiment jamais dans les cases tyranniques des appels à projets. Nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien de deux fondations qui valorisent la puissance de la patience. Mais cela ne suffit pas à atteindre nos ambitions et alimente une dépendance qui nous fragilise. Il faut nous rendre à l’évidence :  la révolution ne sera pas subventionnée, et il est temps que nous nous tournions vers notre communauté pour renforcer notre indépendance politique et financière. 

 

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, nous souhaitons développer un mode de financement qui repose sur la puissance du nombre et la force d’une communauté : l’appel aux dons !

Soutenez le temps long de l’éducation populaire !

Notre objectif

Réunir une communauté d’au moins 100 donateur·ices pour l’Université populaire des luttes !

Pourquoi avoir choisi comme objectif un nombre de personnes à mobiliser plutôt qu’un montant à atteindre ? Parce qu’au-delà de récolter de l’argent pour pérenniser notre travail, ce qui compte pour nous c’est de renforcer la dimension collective et politique de l’UPL.  Nous estimons que sa gouvernance doit reposer entre les mains du collectif, et le financement participatif sous forme de campagne d’adhésion est une étape cruciale vers cette ouverture. 

Comment donner ?

Nous te proposons d’adhérer à l’association et de faire un don mensuel régulier, pour une durée d’un an. Ce mode de contribution nous donne une force énorme : la capacité à anticiper, et donc à imaginer des projets sur le temps long. Différents montants mensuels sont possibles, et si cela ne fonctionne pas pour toi, tu as toujours la possibilité de faire un don libre.

A Quoi va servir l’argent ?

Objectif : 100 donateur·ices !

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